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"Quand les Indépendants bordelais inaugurent et censurent à l'occasion de leur XXXe Salon d'automne", Sud-Ouest, Bordeaux, 12 novembre 1951, p. 4 [Extrait]

Un vent de révolte souffle-t-il chez les "Indépendants bordelais" ?

Samedi, dès l'entrée dans le hall d'exposition, les personnalités et les amateurs de peinture, invités au vernissage du Salon d'automne, ne remarquaient pas sans étonnement qu'au centre d'un panneau, un immense calicot noir recouvrait une oeuvre du peintre Molinier, classée au catalogue avec le numéro 105, sous le titre "le Grand Combat".

Accrochées au calicot, une étiquette: "Censuré", et une véhémente lettre de protestation du peintre. Sur M. Gay, président des Indépendants.

Que s'est-il passé ? Les Indépendants sélectionneront-ils désormais les oeuvres de leurs sociétaires ?

Certains semblaient accepter la thèse du peintre Molinier.

D'autres affirmaient que l'oeuvre censurée paraissait licencieuse.

L'affaire, qui fit toutefois sensation et alimenta des discussions passionnées, soulèvera sans doute de vives polémiques.

Les officiels, eux-mêmes, s'arrêtèrent pour lire le "manifeste" de l'artiste mis à l'index.

[...]

"Au Salon des Indépendants", Sud-Ouest, Bordeaux, 13 novembre 1951, p. 4

Dans le compte rendu du vernissage du Salon d'Automne, deux lignes ont été omises par accident. Nous nous excusons auprès de nos lecteurs de cette erreur matérielle.

Il fallait lire: Accrochées au calicot, une étiquette: "Censuré", et une véhémente lettre de protestation du peintre. Sur le mur opposé, une mise au point de M. Gay, président des Indépendants,

et non: une véhémente lettre de protestation sur M. Gay.