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PETIT, Pierre

Molinier et l'homosexualité : une tentative de récupération

Avec régularité, on voit apparaître, dans certains ouvrages spécialisés sur le peintre et photographe surréaliste Pierre Molinier (Agen 1900 - Bordeaux 1976), ainsi que dans des articles de revues savantes ou de presse, l'assertion ou le sous-entendu selon quoi le peintre et photographe bordelais serait un homosexuel. De surcroît, des expositions auxquelles il a participé, par leur titres ou leurs contenus, orientent le visiteur dans cette direction. Qui plus est, étant donnée la confiance actuellement accordée à tout ce qui vient d'Internet, cette idée mal fondée semble s'accréditer très vite, si l'on en juge par le nombre considérable de sites ou de blogs « gay » qui se sont emparés de son image, la grande majorité de ces supports de communication se référant à l'homosexualité masculine.

Les exemples suivants donneront une idée de l'étendue des références ; nous essaierons, par la suite, de mieux définir le rapport entre Molinier et l'homosexualité.

Dans l'Introduction de Je suis né homme-putain, le recueil de textes inédits de Molinier, Jean-Luc Mercié donne le ton général : « [...] s'adressant à Roger Peyrefitte, Don Juan juge opportun de se présenter comme homosexuel. Les Amitiés particulières , lui écrit-il "ravive mes souvenirs d'enfant, époque où je partageais mes amours, l'un incestueux pour mon adorable soeur et l'autre, anormal selon la morale publique – cette pute – pour le fils, aussi beau qu'une fille, du colonel du 9e d'infanterie d'Agen (1). » On verra plus loin à quoi est due l'erreur d'analyse commise ici par le commentateur qui ne retient pas, à sa juste valeur, dans le discours de Molinier, l'incise capitale : « aussi beau qu'une fille». Il semble confirmer sa vision de Molinier dans l'ouvrage le plus récent qui lui est consacré : « Malgré toutes ses activités, entretient depuis des années des correspondances avec une faune d'inconnus qui ont souvent les mêmes "affinités" que lui, travestis, fétichistes, homosexuels, voire paumés de tout poil (2). »

C'est un lièvre que Jacques Fénelon et Patrick Lacoste, psychanalystes, avaient soulevé bien avant : « Fasciné par le sabre qui permettrait de "fendre", et par le pistolet qui pouvait "trouer" la peau, si Molinier déniait quelque fente, il en multipliait les éventualités homosexuelles (3). »

Guy Roux et Jean-Didier Vincent - ce dernier étant neurobiologiste, médecin et intime de Molinier - le décrivent comme un « pervers polymorphe à la manière des enfants, engagé dans une "tentative d'assouvissement total" à travers la politique d'expériences homo et hétéro-sexuelles, exhibitionnistes, fétichistes (4). »

En revanche, deux autres spécialistes nuancent leur formulation avec la prudence requise en la matière. Peter Gorsen, professeur d'université et expert en questions d'art et de sexualité, partageait les préférences sexuelles de Molinier ; il lui avait envoyé sa messagère Hanel Koeck, qui deviendra très vite un modèle du photographe. Aussi écrit-il sur lui : « Primarily being a leg-fetishist he is open to communication with the heterosexual woman as well as with the homosexual man (5). » Warren Neidich, plus récemment, reprend la même idée : « Molinier was open to heterosexual women and homosexual men (6). » On notera qu'ils ne se prononcent pas de manière péremptoire sur la question : Molinier reste seulement « ouvert » à la communication avec le monde homosexuel ; il n'est nullement affirmé qu'il en fait partie.

Le rédacteur artistique de l' Encyclopaedia Universalis manifeste la même réserve : « Breton, si récalcitrant à l'égard de l'homosexualité, avait reconnu que prédominait chez Molinier une perversion bien plus fructueuse sur le plan esthétique, le fétichisme (7). »

Parmi les nombreux articles de presse, en général occasionnés par une exposition, on relève la remarque de Patrick Weidman : « Dès les années cinquante, il fixe sur pellicule ses voyages transsexuels et auto-érotiques caractérisés par une démultiplication vertigineuse de l'anatomie, phantasmes de décortication, de fragmentation et de torsion du corps qui parfois transitent de la nécrophilie au sado-masochisme en passant par la provocation pure, narcissique ou homosexuelle (8). » Quant à Bernard Schmitt, il écrit à la rédaction de Télérama : « [...] il y eut dans le groupe surréaliste, et dans l'entourage direct de celui-ci, de nombreux individus dont l'homosexualité était clairement vécue et revendiquée (je pense bien sûr à René Crevel, mais également à Claude Cahun, à Pierre Molinier, à Robert Benayoun...) (9). »

Dans la sphère anglo-saxonne, le critique Iain Gale fait de Molinier « un homosexuel déclaré » : « An avowed homosexual transvestite, Pierre Molinier lived the violence and sexual obsessions his fellow Surrealists only dreamt about (10) », ce qui est vraiment aller un peu vite en besogne. Giorgio Verzotti, pour sa part, établit le lien entre Molinier et ses suiveurs homosexuels : « [...] homosexuality, and especially male homosexuality, expressed itself in art with the reinstatement of “camp” subculture which finally exhausted the aestheticism of painters such as Salome or Luciano Castelli (11). »

Certes, on ne mettra pas sur le même plan les spécialistes de la psychiatrie, les critiques artistiques et le monde de l'Internet avec ses sites, blogs, clips vidéo postés ici ou là, qui renvoient à Molinier et ne font pas vraiment, si l'on peut dire, dans la dentelle. Mais ces supports de communication très consultés aujourd'hui contribuent à implanter, dans l'esprit du public, une représentation déviée. En voici un échantillon :

A l'occasion de la vente Artcurial du 13 novembre 2015, où 200 œuvres de Molinier ayant appartenu à Emmanuelle Arsan sont dispersées, le site Les Inrocks publie le jour même un article avec la mention suivante : « Pierre Molinier, c'est cet artiste mythique, homosexuel et travesti, admiré des surréalistes ».

Des manifestations diverses - comme le « Festival du film homosexuel », à la Pagode (12), à Paris, en janvier 1978 - associent Molinier à leurs activités et des expositions, qu'elles soient modestes ou prestigieuses, présupposent souvent l'homosexualité de Molinier.

Déjà, dès 1974, l'exposition « Transformer. Aspekte der Travestie », au Kunstmuseum de Lucerne, fait appel à l'oeuvre de Molinier, qui se frotte ainsi, de manière involontaire, à la culture « gay ».

En mai et juin 2004, à New York, la Patricia Laligant Gallery organise une exposition remarquée et affiche un titre, « Ecce Homo / Pierre Molinier », malencontreusement ambigu pour qui ne pratique pas le latin et n'a pas une solide connaissance de la tradition chrétienne, bien que rien, a priori , ne laisse supposer dans cette exposition une quelconque homosexualité de Molinier.

Plus ennuyeux pour son image, Molinier trouve sa place dans une exposition qui aura un retentissement international très important : « Art et Homosexualité (13) », à Milan, en 2007.

La médiocre exposition « Pierre Molinier/Jeux de miroirs », organisée de septembre à novembre 2005 par le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux sous le contrôle de la Mairie bien-pensante et dans un climat délétère, porte le coup fatal : elle établit de multiples liens avec la prétendue homosexualité de Molinier.

Les organisateurs, confrontés au peu de collaboration (certains diront « au boycott ») de la part des possesseurs d'oeuvres de Molinier, sont contraints, pour remplir les cimaises de la Galerie des Beaux-Arts, d'élargir le champ de l'exposition : ils font donc appel à 27 artistes qui se déclarent dans la mouvance de Molinier. Le problème, c'est que eux ou leur réalisations sont connotés par des attaches homosexuelles et que les organisateurs déclament dans la presse et dans le catalogue qu'ils s'inscrivent dans le droit fil de l'oeuvre et de la vie du Bordelais.

Un des deux commissaires, Mike Yve, qui ne faisait pas mystère de ses préférences sexuelles et à qui semble revenir l'essentiel de cette sélection, souligne quelles sont la ligne principale qui domine dans cette manifestation et l'influence de Molinier : « Ses photographies se répandent chez les artistes de la jeune avant-garde ouverts à la libération homosexuelle et à la culture pop androgyne (14). » Dans un article qui suivit, il confirme la démarche choisie : « L'exposition proposait un regard queer sur la sexualité et sur l'affirmation des identités, autrement dit un regard qui s'inscrit contre l'hétéronormativité [...] Molinier, et la plupart des artistes de l'exposition, étant des artistes queer (participant à l'élaboration d'une culture alternative), adoptant une attitude qui permet de repenser le genre, la distribution des rôles, la sexualité et les désirs, ils s'expriment, de fait, sur un mode subversif (15). » Après déambulation dans les salles de l'exposition où Molinier était relégué à un étage sur trois, le peintre-photographe bordelais n'apparaissait plus que comme un faire-valoir de la communauté « gay » et transgenre.

Aussi les critiques et les visiteurs n'ont-ils pas tardé à relever ce glissement de l'androgyne à l'homosexuel : « Nous avons droit à une exposition, je le répète, partisane et réductrice, voulant nous faire croire à l'homosexualité de Pierre Molinier. A aucun moment ce dernier n'a déclaré avoir pris du plaisir avec un homme. Comment avez vous pu oublier la fameuse phrase : "Si je dois être réincarné ce sera en femme, mais pas n'importe quelle femme, en femme qui aime les femmes". Molinier était le plus grand adorateur de celles-ci, et ce n'est pas une ou deux expériences homosexuelles qui l'ont fait changer. Oui mesdames et messieurs les organisateurs un homme peut éprouver du plaisir par son trou du cul sans pour autant être homosexuel (16). »

En effet, traite-t-on d'alcoolique un buveur qui, à la fin de sa vie, boit deux ou trois verres de whisky ? En réalité, tout cela sent la tentative de récupération.

L'homosexuel, d'abord, s'adresse à l'identique de lui-même (homme vers l'homme, femme vers la femme) ; ensuite, c'est un être qui considère l'objet de sa passion (c'est-à-dire le corps de l'autre) comme un tout. Or, Molinier ne remplit aucune de ces conditions : chez lui, l'homme ne recherche pas l'homme et il n'est pas vraiment intéressé par la globalité de celui (ou celle) qu'il désire : en tant que fétichiste, il se concentre sur un élément partiel dominant (à savoir, en ce qui le concerne, sur les jambes).

Qui plus est, se voulant androgyne, il recherche dans l'autre sa part féminine : d'où son penchant vers la femme. En conséquence, c'est sa part d'identité de genre féminine, et non pas lui-même dans sa totalité, qui convoque l'homosexualité.

Il dit n'éprouver aucun attrait pour la gent masculine et se récrie vivement quand on lui demande s'il éprouve un attrait homosexuel pour elle : « Ah! non... Oh! non...Parce que l'homosexuel, c'est celui qui cherche l'homme, les poils, etc. Mais moi, alors là, c'est le contraire (17). » S'il se permet de recourir deux (ou peut-être trois) fois à des pratiques de sodomie (geste qu'il affectionne sur lui-même) avec des hommes, ce n'est que dans la dernière année de sa vie : il en parlera à quelques proches, balayant d'une phrase lassée l'importance qu'on pourrait accorder à cet acte. Et tout porte à croire qu'il ne voyait que la femme dans ces partenaires fugitifs.

Par ailleurs, le seul homme qui apparaisse dans les photos et photomontages des années de grande production (1960-1970), Jean-Pierre Bouyxou, est marié et n'appartient pas à la communauté homosexuelle. Molinier n'est intéressé que par ses belles jambes et ses fesses, plusieurs fois reprises dans les photomontages ; sa femme de l'époque, Janine, dénommée « Poupée », lui sert également et simultanément de modèle. Dans l'esprit de Molinier, le couple est indissociable.

Sa relation avec Thierry Agullo est d'une nature toute différente : il lui apparaît comme l'ultime comparse, le provocateur qu'il a été lui-même toute sa vie. Au point de lui léguer sa chère croix blasphématrice. Mais, comme ce jeune artiste iconoclaste présente un aspect mâle très prononcé, Molinier sera forcé de l'épiler de pied en cap et de le féminiser avec les vêtements adéquats avant de prendre de lui, peu de jours avant son suicide, une série de photos ridicules et plutôt pitoyables, qui, au mieux, pourraient passer pour un canular.

Le cas de Luciano Castelli, jeune peintre suisse à la beauté troublante, est plus difficile à appréhender : bien qu'il soit très grand, ses jambes magnifiques et ses traits assez féminins fascinent Molinier. Le photographe bordelais tirera de lui les derniers clichés dignes de son nom, un an avant le coup de revolver final. Jean-Luc Mercié, dans la chronologie de l'année 1975, qu'il donne dans l'album publié aux Editions du Réel, apporte quelques précisions : « 8 avril, par télégramme "rue des Faussettes [sic]", Luciano Castelli annonce son arrivée à Bordeaux pour le lendemain. Molinier dira à ses amis antiquaires : "Nous avons fait l'amour pendant trois jours." Castelli est plus discret. Il se dit transformiste et se défend d'être homosexuel, sans convaincre tout le monde (18). »

Il ressort de ces exemples que Molinier ne recherche pas l'homme en tant que tel mais le charme féminin qui l'accompagne. Le « aussi beau qu'une fille », mentionné plus haut, résonne comme un aveu de la passion profonde et exclusive de Molinier pour la femme ; cette expression sera reprise, presque à l'identique, dans les « Pensées pour Peter Gorsen », une liste de réflexions et de notes destinées à une préface ou à une introduction sur son oeuvre : on y découvre, isolée au milieu de ces lignes, la formule
« Beau comme une fille (19). »

Ce qui caractérise surtout le personnage de Molinier, c'est une combinaison de transvestisme et de fétichisme, mais certainement pas l'homosexualité comme on l'entend d'ordinaire, à savoir entre deux individus de même sexe.

La démarche habituelle de l'homosexuel n'a rien à voir avec une définition identitaire : elle est d'ordre extérieur et social ; la démarche du transvestiste, au contraire, touche à l'intériorité et au genre du sujet.

L'analyse faite par Jean Baudrillard de la position du travesti (et, par conséquent, celle du transvesti) ne s'applique qu'en partie au cas de Molinier : « ... ni homosexuels ni transsexuels, c'est le jeu d'indistinction du sexe qu'aiment les travestis. Le charme qu'ils exercent, sur eux-mêmes aussi, vient de la vacillation sexuelle et non, comme il est coutume, de l'attraction d'un sexe sur l'autre. Ils n'aiment vraiment ni les hommes/hommes, ni les femmes/femmes, ni ceux qui se définissent par redondance comme être sexués distincts (20). » Molinier aime la « femme/homme », la femme phallique, telle qu'elle est illustrée par excellence dans son célèbre tableau blasphématoire Oh!... Marie, mère de Dieu .

Mais il n'y a pas d'indétermination du genre chez Molinier : tout au plus, y a-t-il juxtaposition des genres. Il sait ce qu'il est : un homme avec toutes ses capacités. Il sait ce qu'il ne voudrait pas être, c'est-à-dire un homme sans ses attributs physiques et sociaux : « Ce que je n'aurais pas voulu, c'est me faire enlever le sexe, parce que j'aurais voulu être les deux à la fois (21). » Ne souffrant pas de cette « vacillation » dont parle Baudrillard, il n'aura pas recours à la psychiatrie : son traitement, si tant est qu'il en ait jamais eu besoin, il le trouve en lui-même, dans la création artistique. Le jeu du travestisme et sa traduction picturale ou photographique lui suffisent.

Molinier, qui s'imaginait idéalement homme et femme en même temps, bouleverse le schéma de définition précédent : il n'est pas homosexuel dans sa relation sociale avec les hommes ; cependant, la part féminine de son être revendique une relation homosexuelle avec la femme ou avec la part féminine de l'homme. Si l'on veut trouver chez Molinier quelque affinité avec l'homosexualité, ce ne peut être qu'avec sa variante féminine.

Il s'est d'ailleurs exprimé lui-même sans ambiguité sur la question, et à plusieurs reprises, allant jusqu'à créer au masculin un amusant néologisme avec un terme qui n'existait, dans ce sens, qu'au féminin :

Claude Esturgie a démontré que Molinier relevait du transvestisme fétichiste : « le transvestiste se veut à la fois femme et homme, androgyne, femme phallique, il n'est nullement efféminé quand il n'est pas habillé en femme et n'aime les relations sexuelles qu'avec des femmes (26). » Ce médecin-sexologue précisait : « Ce trouble de la genralité est en effet très différent de ce que l'on peut voir dans l'homosexualité ou le transsexualisme (27). » Il a raison de rappeler à ce sujet que l'écrivain « Xavière Gauthier l'avait considéré comme homosexuel avant de mieux le comprendre et de reconnaître son erreur (28). »

Ce qui n'empêche pas Xavière Gauthier de faire, en dernière analyse, une lecture perspicace de l'oeuvre de Molinier, dans laquelle elle recentre sa vision de la sexualité du peintre bordelais atypique : « Pierre Molinier a compris l'homosexualité féminine comme une véritable sexualité. Ses femmes ne sont pas des petites filles qui s'attouchent timidement et se procurent quelques sensations, en attendant la véritable satisfaction complète que seul le mâle peut leur donner. Lorsqu'elles font l'amour, ce n'est pas un divertissement, une diversion, un succédané du coït hétérosexuel. L'homme, en voyant les tableaux de Molinier ne peut plus se rassurer en s'attendrissant sur la candeur et l'innocence des caresses féminines : sans lui quelque chose se passe, sans lui le désir existe, sans lui l'amour se fait. Ni amollies, ni "efféminées", les femmes de Molinier se cherchent, s'étreignent violemment, se mordent, se happent, se déchirent, se font jouir et souffrir ; souffrir de leur trop grande jouissance, jouir de leur souffrance même (29). »

En résumé, chez Molinier la part féminine et identitaire, sous forme de substrat, tente d'établir, sur le mode fantasmatique et créatif, un lien homosexuel avec la femme désirée dans ce qu'elle a pour lui de plus partiellement attirant, via le fétichisme des jambes. La part masculine et sociale, qui domine en lui, le conserve dans la réalité et dans la relation hétérosexuelle. Quelle que soit la direction du regard, la femme reste toujours l'unique objet de ses sentiments.

Molinier n'appréciait pas beaucoup les classifications, surtout quand elles sont hâtives ; il leur préférait sa profession de foi : « Etre irréductiblement, farouchement Individualiste. » On a quelque peine à imaginer qu'il se serait plu à arborer l'étiquette d'un collectif « gay » ou « queer ».

Notes :

(1) Jean-Luc Mercié, « Bas les masques », in : Pierre Molinier, Je suis né homme-putain , Paris : Biro éditeur/Edition Kamel Mennour, 2005, p. 22.

(2) Jean-Luc Mercié, « Chronologie », in : Pierre Molinier , Paris : Les presses du réel/Kamel Mennour, 2010, p. 379.

(3) Jacques Fénelon et Patrick Lacoste, « Pierre Molinier, photo-souvenir », in : Psychanalyse des arts et de l'image , Colloque de Cerisy, 11-21 juillet 1980, Collection « Psychopée », Clancier-Guénaud, 1981, p. 128.

(4) Guy Roux et Jean-Didier Vincent, « Les clichés de Pierre Molinier : au doigt et à l'oeil », Psychologie médicale , 1985, 17 (9), p. 1338.

(5) Peter Gorsen, « Pierre Molinier, lui-même », File Megazine , Toronto, Vol. 5, No. 3, Spring, 1982, p. 14.

(6) Warren Neidich, « Pierre Molinier and the Phantom Limb », Journal of neuro-aesthetic theory , 2004.

(7) Jean-François Poirier, « Molinier Pierre (1900-1976) », Encyclopaedia Universalis , Paris, 1999, 2 p. Egalement sur Internet : http://www.universalis.fr/encyclopedie/pierre-molinier/

(8) Patrick Weidman, « Pierre Molinier : une brûlante inactualité », La Tribune de Genève , 11 avril 1983.

(9) Bernard Schmitt , Télérama , 8 mai 2002, Site consulté en août 2010 : http://ed.surrealistes.free.fr/Expos/Beaubourg/Telerama_Bertrand/telerama_bertrand.html

(10) Iain Gale, « Pierre Molinier, the forgotten Surrealist », The Independant , London, 4 November 1993.

(11) Giorgio Verzotti, « Radiant Eros: Keith Haring and Sexuality », Site consulté en août 2010 : http://www.haring.com/cgi-bin/essays.cgi?essay_id=14

(12) Alain Donzel, « Molinier, la folie des jambes (En marge du festival du film homosexuel à la Pagode) », Libération , No. 1233, 19 janvier 1978.

(13) « Arte e Omosessualità. Da von Gloeden a Pierre et Gilles », Palazzo della Ragione, Milan, Italie, 4 juillet-16 septembre 2007.

(14) Mike Yve, « Pierre Molinier entre autre(s) genre(s) », Pierre Molinier / Jeux de miroirs , Catalogue d'exposition, Bordeaux : Musée des Beaux-Arts de Bordeaux/Le Festin, 2005, p. 117.

(15) Mike Yve, «" Pierre Molinier / Jeux de Miroirs". Une exposition autour du genre à Bordeaux : une gageure ? », in : GILLET, Jean-Claude et RAIBAUD, Yves : Mixité, parité, genre dans les métiers de l'animation , Paris : Editions L'Harmatan, 2006, pp. 61-70.

(16) Yves di Folco, « Le Grand Combat suite... (Courrier des lecteurs) », Spirit , Bordeaux, novembre 2005, No. 13, p. 21.

(17) Entretien Pierre Molinier/Pierre Petit, 7 juin 1973, cité in : Pierre Petit, Molinier, une vie d'enfer , Paris : Ramsay/Jean-Jacques Pauvert, p. 159.

(18) Jean-Luc Mercié, « Chronologie », in : Pierre Molinier , Paris : Les presses du réel/Kamel Mennour, 2010, p. 380.

(19) Pierre Molinier, Je suis né homme-putain , Paris : Biro éditeur/Edition Kamel Mennour, 2005, p. 141.

(20) Jean Baudrillard, De la séduction , Paris : Editions Galilée, 1979, pp. 24-25.

(21) Entretien Pierre Molinier/Florence Mothe, repris in : Pierre Petit, Molinier, une vie d'enfer , Paris : Ramsay/Jean-Jacques Pauvert, p. 141.

(22) Entretien Pierre Molinier/Pierre Chaveau, février-mars 1971, repris in : Pierre Petit, Molinier, une vie d'enfer , Paris : Ramsay/Jean-Jacques Pauvert, p. 140.

(23) Lettre du 3 février 1972, citée in : Pierre Molinier , Paris : Les presses du réel/Kamel Mennour, 2010, p. 370.

(24) Jacques Donguy, « Molinier, homme et femme », Canal. Arts, Expressions culturelles , N° 32, octobre 1979, p. 4.

(25) Jour de lettres , n° 19, Pleine Page éditeur, Bordeaux, avril/mai 1997, p. 4.

(26) Claude Esturgie, « Pierre Molinier et le transvestisme fétichiste », in : Le genre en question ou questions de genre. De Pierre Molinier à Pedro Almodovar , Paris : Editions Léo Scheer, 2008, p. 61.

(27) Claude Esturgie, « Le travestisme fétichiste. A propos de Pierre Molinier », in : Eros au féminin, Eros au masculin : nouvelles explorations en sexoanalyse , Actes du 2ème Séminaire international de sexoanalyse (Mahdia, Tunisie, 5 juin 1999), Sainte-Foy : Presses de l'Université du Québec, 2001, pp.143-158.

(28) Claude Esturgie, « Pierre Molinier et le transvestisme fétichiste », in : Le genre en question ou questions de genre. De Pierre Molinier à Pedro Almodovar , Paris : Editions Léo Scheer, 2008, p. 61.

(29) Xavière Gauthier, « Homosexualité féminine », in : Surréalisme et sexualité , Paris : Gallimard, 1971, pp. 244-246.

 

Mars 2011-Janvier 2017


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